Charly voilà que tu es né
Par cette belle soirée du 22 janvier
Bébé désiré sans le é
De tes parents ainsi appelé
Tu ne peux qu’être aimé
Longtemps tu les as fait patienter
A croire que de tes aînés
Du gène du retard tu as hérité
Mais à peine le bout du nez pointé
Et tu étais déjà pardonné
De tes petites mains emmitoufflées
On ne ferait qu’une bouchée
Tandis que ta petite truffe émerveillée
Et ta chevelure foncée
Invitent à gagatiser
Tout juste quelques kilos à la pesée
Et de tes parents les journées
Et les nuits tu vas chambouler
La zizanie tu auras beau semer
Sans cesse ils t’aimeront sans compter
Dans quelques années
Lorsque ta taille aura poussé
Et que d’une voix affirmée
Des « Désir » tu casseras les pieds
Tu penseras peut-être à t’évader
La période de rébellion passée
Alors que leurs cheveux seront grisés
Tu leur annonceras embêté
Que leur quotidien à nouveau tu vas bouleverser
Pour fonder ton propre foyer
Tu leur diras les yeux embués
A quel point à leurs côtés ta jeunesse fut dorée
A partager bien plus que des mètres carrés
Et combien il est triste de laisser
Père et mère qui t’ont tant choyé
Charly voilà que tu es né
Par cette belle soirée du 22 janvier
Bébé désiré sans le é
De tes parents ainsi appelé
Tu ne peux qu’être aimé
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