Le souvenir d'un cours de communication stratégique et d'un mémoire sur le co-branding et autres formes d'alliances de marques m'a fait remarquer ceci il y a peu :
A part une présence plus qu'évidente sur les tables de nos librairies, que peuvent bien partager ces deux livres?
Un bandeau de recommandation qui n'est pas sans rappeler un certain " Calgon est recommandé par les grandes marques ", un exemple parmi d'autres.
Les marques ont ainsi usé (et abusé) de complémentarités d'usage pour vendre leurs produits et se renvoyer mutuellement l'ascenseur. Et ça a marché!
S'agissant de livres, quelle peut bien être la motivation d'un auteur à se porter garant d'un autre?
Un clin d'oeil à sa maison d'édition? Pas dans ces deux cas-ci puisque Baricco navigue entre Gallimard et Albin Michel ( alors que "Firmin" a été traduit chez Actes Sud) et que Gavalda est abonnée chez le Dilettante ( "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" a quant à lui été traduit chez Nil).
Un coup de pub? Certainement. Puisque les mini-biographies, les extraits ou encore les mentions de prix littéraires ne semblent plus autant attirer les lecteurs (Un célèbre libraire français/sosie de Béjart l'évoquait d'ailleurs ici), voilà à présent le nouveau moyen trouvé par les éditeurs pour écouler leurs stocks.
En bonne cordonnière mal chaussée que je suis, j'étais déjà adepte des emballages poilus de la collection Folio Luxe ou des rééditions Poche acidulées et stars des fêtes de fin d'année.
Rien d'étonnant donc à ce que je succombe cette fois aux deux exemples précités et ce, en grande partie à cause des mentions aguicheuses présentes sur leurs couvertures.
Mais les romans sont-ils à la hauteur de ces élogieux bandeaux?
La vérité est ailleurs, au fil de ces pages qu'il me tarde de découvrir.
Hé-hé... bonne lecture!
RépondreSupprimerSans cmpter qu'une des raisons qui m'a donné envie de lire la souris bleu d'Akinson (ça ne doit pas s'écrire comme ça mais peu importe) est d'avoir lu que Stephen KIng considérait ce livre comme le meilleur polar de la décennie... Quelle déception !!!
RépondreSupprimerAutre exemple plus enthousiasmant ici :
http://ceciledequoide9.blogspot.com/2009/04/et-dans-la-foulee-lisez-depentes.html
Mais le procédé est très vieux... Mais avant il se limitait essentiellement au 4e de couverture, il s'est juste déplacé un peu