5 avril 2010

L'homme est un animal doué de raison (quoique) - suite et fin

Suite à la parution de mon billet samedi matin, j'ai reçu un nombre incroyable de commentaires et d'emails de lecteurs qui se sont montrés choqués par la virulence (entre autres choses, pour une liste exhaustive, j'en appelle à la liste des noms en -isme) des propos de Mr Derey.
Afin de dissiper quelques doutes, je précise que l'identité de l'auteur s'est vue bel et bien confirmée et qu'il n'a jamais été question d'un poisson d'avril de ma part.
Certaines personnes ont par ailleurs pris l'initiative de contacter la maison d'édition afin de lui exprimer leurs ressentiments et un groupe de soutien a été créé sur Facebook.
J'ai également reçu bon nombre de suggestions ( je ne possède malheureusement aucune table bancale sous laquelle glisser un livre et l'autodafé ne fait pas partie de mes us et coutumes) qui ont largement contribué à égayer mon weekend.
Comment pourrais-je expliquer mon sentiment face à tant de marques de gentillesse?

En décidant de diffuser le contenu des emails envoyés par Mr Derey, je n'avais aucune idée de l'élan de solidarité que ce billet déclencherait et j'en suis ô combien émue et ravie !
Ravie que la liberté d'expression soit encore érigée au rang de droit tel que défini par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (et à Mr Derey qui a vraisemblablement égaré son humanité dans la brousse, je me permets d'attirer l'attention sur le H majuscule).
Les nombreuses réactions recueillies ici sont autant de témoignages de la vive indignation des lecteurs dès lors que ce droit indéfectible se voit décrié par quelques individus qui le considèrent comme exclusivement réservé à l'élite littéraire (auteurs, journalistes, critiques, éditeurs) et pour le coup spolié aux personnes qui leur permettent de prétendre au statut privilégié qui est le leur.

J'en veux une nouvelle fois pour preuve ce courriel envoyé par les éditions Alphée et qui m'a été transféré (et non envoyé par les éditions mêmes) par Bladelor.

Chère Cynthia,si vous permettez que je vous appelle ainsi. En tant qu'éditeur du livre de jean-Claude DEREY, je souhaite vous présenter mes excuses pour cette réaction épidermique et malencontreuse. Le fait d'être l'auteur n'explique pas tout et nous devons autant que faire se peut raison garder.
Toutefois et sans vouloir entrer dans une polémique stérile je souhaiterais attirer votre attention sur le livre et sur l'auteur.
D'abord l'auteur ; Jean-Claude DEREY est un véritable écrivain qui a publié plusieurs dizaines de livres, tous orientés sur un genre que vous n'aimez pas si j'ai bien compris. Et bien sûr c'est votre droit. Mais d'une façon générale l'auteur est un être sensible qui essaye de tout donner à travers sa plume, il se met à chaque fois en danger et se faire éditer c'est chercher implicitement une reconnaissance. Alors JC Derey mauvais ? J'attire votre attention sur le fait que le jury du prix RENAUDOT a sélectionné le dernier ouvrage que j'ai publié "LE QUART D'HEURE COLONIAL" dans sa sélection l'année passée. Ce sont eux des critiques littéraires et des spécialistes. Cela n'excuse pas l'emportement et l'agressivité de Jean-Claude mais un auteur et encore plus un écrivain joue sa peau à chaque nouvelle parution. Si vous relisez les critiques d'une certaine époque votre échange semblerait un peu fade (eh oui) par rapport à ces critiques et écrivains du début du XXéme siècle. (je pense en particulier au journal de Léautaud ou plus récemment à celui de Marc-Edouard Nabe).
Quant au livre "PAPOUA" je suis assez consterné que vous le "descendiez" de cette façon. Mais le thème religieux (à l'envers) vous a peut-être gêné ? Bien sûr, c'est votre droit de ne pas aimer voire détester un livre. Mais dans la mesure où aujourd'hui le fait de communiquer aux autres, par cette voie merveilleuse d'internet, votre critique personnelle, vous donne aussi une responsabilité qui n'est pas seulement gratuite. Je ne sais si vous avez rencontré plusieurs écrivains confirmés. Pour ma part, j'ai publié plus de quatre mille textes d'auteurs. Je puis vous assurer que tous, oui tous, sont d'une très grande fragilité par rapport à leur oeuvre. Ce sont des êtres hyper sensibles qui mettent tellement dans leurs écrits une part d'eux-même, une partie de leur vie. J'ajouterai que pour ce livre des producteurs de cinéma ont été particulièrement touchés et nous discutons de projets également audiovisuels. Le livre est-il si mauvais que cela ? Pourquoi aurions nous publié un texte qui en littérature aujourd'hui ne rapporte pas de l'argent mais au contraire pénalise souvent financièrement l'éditeur ? J'ai heureusement les témoignages de nombreux lecteurs qui ont été enthousiasmés par ce livre.
Encore une fois je regrette profondément ce "dérapage" et je vous demande de nous en excuser. Editer devient de plus en plus difficile pour des éditeurs indépendants qui sont écrasés par des grands groupes financés par des moyens industriels qui nous rendent très fragiles. Notre devise "LA PASSION D'ÉDITER" est le seul argument que je souhaiterais avancer.
De plus, arrive à grande vitesse le livre numérique qui va bouleverser notre profession et surtout celle des écrivains qui deviennent anxieux et fébriles. J'ose espérer avoir été compris par vous et vos amis qui vous lisent. Pour terminer sur une note positive, car au delà de la polémique légitime que vous avez constatée, c'est avant tout l'écrit et la lecture qui sont le ciment de ce qui nous relient. Et c'est bien ainsi.
Bonnes lectures à venir
Bien cordialement
Jean-Paul B.


Mr B., est-il besoin de vous rappeler que nous, lecteurs, sommes les individus qui participent directement à l'exercice de votre profession et que sans nous, nos yeux, nos coeurs, il n'existerait personne pour s'enquérir de vos livres?
Que dès l'instant où nous dédions notre temps et notre argent à vos pages, nous bénéficions autant que vous du droit d'en juger et de nous exprimer sur un espace qui nous est propre?
Vous paraît-il concevable qu'en dehors de votre cour des grands, il existe des individus (en ce compris des ménagères débiles et frustrées), passionnés de lecture et désireux de partager leurs déceptions au même titre que leurs impressions sur les livres qui les font vibrer?
Non monsieur, je pense que votre conception unilatérale de la littérature ne saurait admettre quelques avis contraires, particulièrement lorsque ceux-ci émanent de personnes que vous jugez indignes de toucher à vos publications et que vous censureriez allègrement si l'occasion vous en était donnée.

En mettant exclusivement en avant la position de votre auteur et la popularité dont il fait l'objet, vous ne faites que circonscrire le débat autour de lui et de votre maison d'édition, occultant qu'une lectrice ait pu être "dérangée" par les propos de celui-même dont vous défendez vaille que vaille la sensibilité.
Je suis d'autant plus outrée par vos énumérations pédantes qu'elles affichent un tel mépris pour les lecteurs, relégués à des moutons de Panurge censés aimer vos livres ou se taire si leurs avis vont à l'encontre de votre "Passion d'éditer".
Et que sous le couvert de cette devise somme toute hypocrite, vous sous-entendiez que la liberté d'appréciation et d'expression est un privilège et non une évidence accessible à tous, me révulse.

Monsieur je n'ai pas aimé votre livre et c'est là mon droit. Un droit dont je continuerai à user ici et que vos tentatives d'intimidation n'ébranleront guère.
Continuez donc à destiner vos livres à des êtres factices dénués de tout esprit critique et, à défaut de parvenir à leur inculquer l'humilité, tâchez pour l'heure de tenir vos vulgaires auteurs en laisse plutôt que de vous essouffler à vouloir couper la bride à des lecteurs qui n'ont que faire de votre suffisance.

Ami(e)s lecteurs/rices et blogueurs/ses, vos réactions sont la preuve vivante (toute cette "affaire" a bien largement dépassé selon moi le cadre strictement virtuel) que la blogosphère a encore de beaux jours devant elle et que la liberté d'expression est un droit que nous revendiquons et qu'il nous est cher de défendre !
Merci à tous de lui avoir consacré de votre temps et de votre plume !!!

(A venir : une critique hautement littéraire du mode d'emploi de mon fer à repasser)

94 commentaires:

  1. Cette lettre me semble plus soucieuse de publicité que d'excuses!
    Loin d'être stérile, cette polémique aura été très utile pour mesurer la suffisance de certaines sphères littéraires envers leur lectorat!En tant qu'humble blogueuse,l'idée de partenariat me semble bien suspecte désormais!
    Chère Cynthia, je te renouvelle ici tout mon soutien!

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  2. ces messieurs devraient lire plus attentivement le droits du lecteurs selon Pennac...il s'agit de droits et non de devoirs !...J'attends avec impatience les aventures de ton fer à repasser :o)

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  3. Je n'en reviens vraiment pas !!! Je dois avouer que le monde de l'édition ne sort pas grandi de cette réponse. Mais bon, il y a longtemps qu'on ne croit plus trop au respect du lecteur. Encore félicitation pour cette réponse, dont on sent que chaque mot est pesé.
    J'attends avec impatience la critique du mode d'emploi du fer à repasser, parce que finalement, c'est la seule chose dont nous soyons autorisés et capables de discuter, non ? ;-)

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  4. Bravo pour ta réponse Cynthia!

    Je suis outrée ! Invoquer le sort des maisons d'éditions à l'heure des lives numériques et ce, pour défendre la "sensibilité" de son (vieux) poulain.

    Je n'ai toujours pas compris le rapport, pauvre ménagère de moins de 50 ans que je suis, entre ce semblant d'arguments et les insultes que tu as reçues.

    De plus, oser dire que tu as "descendu" le livre est une pure aberration !!!

    Evidemment, pas un mot sut ta sensibilité... comme si tous les jours au lieu d'entendre "bonjour" tu entendais de tels propos.

    Ecoeurant....

    Je ne suis pas prête d'acheter des livres de cette maison d'édition !

    Ils viennent de perdre une lectrice-ménagère ...

    Je relais ce semblant de réponse sur mon blog.

    Bises

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  5. Bravo ! tu causes bien pour une ménagère de bas étage, allez bonne journée je retourne moi aussi à mon fer à repasser ;-))

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  6. Si j'ai bien lu la réponse de l'éditeur, ceux qui ne sont pas jurés du Renaudot sont des imbéciles... Pour avoir été jurée du Prix Essai France Télévisions, je ne me sens pas plus mais pas moins intelligente que ceux du Renaudot. Je sais faire preuve d'esprit critique et juger le fond comme la forme d'un texte, n'en déplaise à ce monsieur. Le lecteur lambda est le meilleur critique qu'un auteur puisse avoir.
    Je précise tout de même que je suis correspondante de presse et que je rédige des critiques de livres pour un grand quotidien régional...

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  7. Tu as entièrement raison ! J'avais lu le mail hier, il a été publié sur le groupe de facebook et ça m'a mis en colère. Hier après-midi, je défendais encore la maison d'édition, mais depuis hier soir je constate qu'elle est tout aussi tolérante que Jean-Claude Derey.

    "Ce sont des êtres hyper sensibles qui mettent tellement dans leurs écrits une part d'eux-même, une partie de leur vie."

    Ce n'est pas faux, mais un écrivain n'a pas à être imbu de lui-même pour autant !
    J'écris beaucoup, je sais ce que ça fait d'offrir un bout de soi à 400 pages de roman, d'essayer de donner vie par l'écriture, et la seule chose que j'attends, c'est de parler avec quelqu'un d'intelligent qui me dira pourquoi il n'a pas aimé mon énorme histoire, mais aussi de savoir pourquoi certains aiment. Bref, l'avis des lecteurs fait avancer ! A moins que dans leur charmante maison d'édition ils n'aient que des plumes aussi extraordinaires qu'intouchables et que les lecteurs populaires n'ont pas la capacité de les comprendre (c'est dommage, ce sont ces lecteurs là qui font faire des ventes).
    Mais ce qui me fait rire, c'est qu'ils semblent mépriser le lecteur et ils utilisent, malgré tout, un partenariat de livraddict, c'est un peu contradictoire !!

    En tout cas, si eux ils ont la passion d'éditer, nous ont a la passion de la liberté.

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  8. BRAVO Cynthia, quelle belle réponse pleine de dignité. C'est une superbe défense des droits des lecteurs/lectrices.

    C'est tout à fait logique qu'il y ait eu un élan de solidarité, toute lectrice/lecteur s'est senti attaqué(e) à travers toi.

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  9. Une fois encore tu trouve les mots qu'il faut... mais si j'ai bien compris ce fameux ne t'a jamais été envoyé directement par la maison d'édition !!!! il s'agissait donc d'une réponse toute faite à balancer en cas de problème ? c'est très étrange !

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  10. C'est tout à fait dans l'air du temps de dénigrer les blogs de lecture. Et pourquoi pas faire un petit coup de pub à son profit en même temps? Bravo car c'est mené de main de maître par cet auteur et sa maison d'édition pour qui être un auteur sensible donne le droit d'insulter les gens...

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  11. Et moi qui pensais que la maison d'édition serait gênée de tout ce tapage... elle ne fait qu'appuyer cet auteur...Pourquoi participer à des partenariats, si ils considèrent que les blogolecteurs sont nettement moins importants que les "vrais" critiques ?
    Mais bon, tu le sais déjà, toute la blogosphère est avec toi ;)

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  12. Absolument affligeant et d'une hypocrisie incroyable.

    Retirer le lecteur de 'l'equation du livre' me semble quelque peu suicidaire pour un auteur / une maison d'edition...

    Bonne journee, Cynthia. J'attends avec impatience ton cours sur le repassage. N'etant pas femme au foyer debile et frustree, j'ai tres peu d'experience en la matiere ! (hihihihi)

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  13. Je trouve cette réponse de l'éditeur absolument scandaleuse ! Je n'apprécie pas du tout la façon qu'il a de descendre en flèche le lecteur ! J'ai plus qu'envie de lui envoyer un mail pour lui faire part de ma façon de penser ! Non mais où va-t-on ? Alors sous prétexte que l'on n'est pas un vrai critique littéraire on est incapable de reconnaitre un bon livre d'un mauvais ! Je suis outrée (oui depuis que je suis ton affaire je passe mon temps à être outrée mais il y a de quoi !)

    En tout cas bravo encore pour ta réponse Cynthia !

    Bises

    Evy

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  14. Hihihi ! Bravo Cynthia ! entièrement d'accord avec toi !
    PS : quand tu seras devenue la reine du fer à repasser, tu pourras m'expliquer pourquoi :
    - ma pile de linge en attente va jusqu'à la fenêtre depuis que j'ai un blog ?
    - mon fer n'envoie plus de vapeur en position 4 ? je subodore une nécessité de détartrage... comment faire ?
    Merci ! ;-)

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  15. Je valide la critique du mode d'emploi du fer à repasser !!! Ce serait énorme ^^

    Je pense qu'il y aura un avant et un après. Impossible d'oublier les mots utilisés par l'auteur pour te qualifier, et ceux de l'éditeur qui ne fait des livres que pour les critiques professionnelles et les prix littéraires. Nous, lecteurs de base, sommes incapables d'apprécier un livre à sa juste valeur. "Laissez ça aux grands", ce à quoi on leur répondra toujours : no fucking way.

    C'est rassurant pour tous les blogueurs de se dire que finalement, on est pas seul derrière notre ordi, mais il y a une vraie communauté à qui on ne s'attaque pas comme cela sans conséquence.

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  16. Jolie réponse, plus piquante que la première (et à juste titre). Tu as encore et toujours mon soutien. Je me demande quel va être le retentissement de cette affaire...

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  17. Un nouveau mot pour une nouvelle fois t'apporter tout mon soutien.

    J'ai beaucoup hésité à m'inscrire à ce partenariat, mais je vois que j'ai bien fait d'hésiter.

    Auteurs et éditeurs sont prévenus, la communauté des blogolecteurs est de plus en plus grande et de plus en plus solidaires. S'attaquer à l'un d'entre nous, c'est s'attaquer à toute la meute. En quelques jours seulement, ils auront perdu autant d'hypothétiques lecteurs qu'ils auraient pu en gagner en plusieurs mois de démarchage... Tant pis pour eux.

    Moi j'aimerais bien un cours pour apprendre à repasser sur une petite table ronde (j'ai pas de table à repasser...). Lorsque j'ai les draps à repasser, quelle galère ! :(

    Bon courage !

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  18. Je suis juste altérée par le mail des éditeurs ... ch'ai pas si y ont remarqué mais si ils peuvent continuer à faire boulot c'est pas à cause des prix qu'on donne à l'auteur ni aux journalistes qui lisent et aiment et aux quels on offrent les livres. C'est grâce aux lecteurs comme nous, qui peuvent aimer ou ne pas aimer les livres qu'on leur propose ...

    Je ne sais pas s'il ont compris ta critique parce que moi je ne vois pas en quoi tu as descendu l'auteur, tu as simplement indiqué que ce livre n'était pas pour toi.

    Et dire que les mails de l'auteurs étaient fades ? C'est fade "pétasse", "ignorante" et tout crapaud-tomate en question ?

    Bref ce n'est pas moi qui va acheter un livre de cet éditeur à l'avenir et encore moins de cet auteur si pitoyable.

    Bravo à toi pour ta réponse et longue vie à ton blog et à tous les autres où l'on peut encore, nous les ignorants pauvres lecteurs, dirent ce que l'on pense !!

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  19. Bravo pour cette réponse! Tu sais trouver les mots justes tout en gardant ton sang froid (en tout cas c'est ce qu'il y paraît)

    Et puis tu n'imagines pas comme j'ai hâte de lire ton billet sur le mode d'emploi de ton fer à repasser ... moi femme et blonde en plus de ça te voueront une reconnaissance éternelle ;)

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  20. Bravo pour ta réponse, Cynthia.

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  21. je m'attendais à de plates excuses de la part de l'éditeur sinon de l'auteur, et voilà qu'ils en remettent une couche !

    cette lettre, même si les mots sont moins insultants, relève elle aussi de l'insulte ! J'ai l'impression que cet éditeur veut nous supprimer nos droits les plus simples ! c'est limite s'il ne nous supprime pas du milieu littéraire : sa façon de la ramener avec l'avis des "vrais critiques littéraires" et des jurys pour des prix, son interdiction de détester un livre...
    Et puis, remettre en cause tes propos alors que ce sont ceux de l'auteur qui sont insultants ! C'est simplement n'importe quoi !
    J'ai encore d'autres choses à ajouter pour descendre tous ses "arguments", mais tu l'as déjà fait très bien toi même ;)
    Avec tout mon soutien,
    Constance

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  22. Géniale, la distinction entre l'avis d'une SIMPLE blogueuse et celui de VRAIS critiques. On en vient à se demander pourquoi éditeurs et/ou auteurs s'engagent dans des partenariats et surtout pourquoi l'auteur accorde tant d'importance dans ce cas à l'avis de Cynthia ! :-S

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  23. Ah, voilà, je sais lire, j'écris un peu, j'ai des amis journalistes mais je ne sais pas repasser...vivement ton prochain billet o)

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  24. Bravo pour le calme dont tu ne t'es jamais départie! Tu pourras lire ma contribution au débat que soulève cette histoire ici : http://www.skriban.eu/?p=478
    Point positif : cela m'aura permis de découvrir ton blog! ;-) A bientôt!

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  25. L'auteur est un crétin et la maison d'édition en profite pour un coup de pub! Hallucinant!
    Tout mon soutien Cynthia!

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  26. J'ai suivi ton "affaire" sans avoir eu le temps de poster un comm hier, mais aujourd'hui, face à la réponse de l'éditeur, je voudrais t'apporter mon soutien. Je trouve que c'est vraiment dommage que les auteurs et les éditeurs ne prennent pas plus soin des personnes qui, somme toute, les font vivre... parce que ce ne sont pas les journalistes qui leur permettent de gagner leur pain, étant donné que ceux-ci reçoivent également des SP... c'est révoltant que sous prétexte que ton avis ne va pas dans le sens de la majorité, ni dans le sens de l'auteur, ta sensibilité de lectrice soit remise en cause et qu'on veuille te prouver que le livre n'est pas mauvais, puisqu'il a plu à beaucoup de gens. Quand les éditeurs et les auteurs comprendront-ils que chaque lecteur est différent et que ce qui ne plait pas n'est pas pour autant mauvais, mais n'a juste pas plu! C'est ton droit le plus strict que de ne pas aimer un livre et de le dire! Les journalistes ne se privent pas pour descendre les livres qu'ils n'aiment pas, eux!
    Bref, je suis absolument révoltée de ce mépris envers le lecteur "commun" et j'avoue que cet auteur ne passera jamais par chez moi! Tu as eu entièrement raison de répondre de manière aussi ferme! Je suis entièrement avec toi, moi aussi!
    Et vive les fers à repasser!

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  27. Bis repetita en somme... Moi je ne repasse plus, comme ça le problème est réglé :-)
    Non seulement je vais boycotter l'auteur, mais aussi la maison d'édition. Je ferai des économies. A bon entendeur...

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  28. Bravo pour ton sang froid...et sus aux enquiquineurs (je sais rester polie, moi)!!

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  29. Je trouve un peu de temps pour t'apporter mon soutien... Cet auteur, et surtout sa maison d'édition, sont vraiment méprisables. De quel droit osent-ils s'en prendre à une lectrice qui n'a pas apprécié un de leurs livres? Moi qui croyais (peut-être naïvement) que tous les goûts sont dans la nature... Pour ce qui est d'une analyse du manuel de ton fer à repasser, je l'attends avec impatience, car j'avoue ne repasser que très rarement.

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  30. Méchante Cynthia qui "descend" un livre qu'elle n'a pas aimé ! Après tout, si on te l'offre, tu n'as qu'à l'aimer, point ! Non mais quand même... Pas possible ces blogueuses qui se croient tout permis, y compris d'avoir une opinion...

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  31. On appréciera le contraste entre cette triste affaire et l'honorable devise en tête du site des éditions Alphée : "Lire, c'est être libre."
    Ils feraient bien de méditer là-dessus...
    En tout cas, encore bravo pour ta réponse Cynthia, ce fut un plaisir de te lire et de voir comment tu as su leur rabattre le caquet avec brio. Bonne continuation !

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  32. Je ne vais pas m'étendre sur ce qui t'es arrivé j'ai lu tes articles après avoir entendu parler de ta mésaventure sur le blog de cachou et je suis on ne peut plus d'accord avec ce qu'elle dit sur son blog et tout ce que tu dis sur le tiens, tu as tout mon soutien, c'est honteux ce qu'il t'arrive, ce n'est pas parce qu'un livre a reçu un prix qu'il doit être aimé de tous...et la réponse de l'éditeur est bien consternante;

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  33. Eh bien, vlà que je débarque sur ton blog pour mettre le nez sur une sacrée polémique.Et je me dis que sous couvert de quelques belles phrases bien tournée l'éditeur est tout aussi grossier et goujat que l'auteur.

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  34. Bravo pour ta réponse - l'attitude de cet auteur et de son éditeur sont franchement hallucinantes ! Et ne sachant absolument pas repasser, j'attends avec impatience la critique promise ;)

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  35. Tu as fait une réponse excellente et après avoir lu la "réponse" de cette maison d'édition, j'en viens à réfléchir très sérieusement sur mes futures participations pour les partenariats... Par contre, je suis toute enjouée de connaître ton prochain article sur ton cours de repassage. J'avoue avoir oublié comment on fait et ma corbeille à linge déborde (HIHIHI !!!)
    Bonne fin de week-end ;)

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  36. J'admire ta prose et ta maîtrise dans cette histoire.
    Si l'on en croit mr B, on aurait le droit de "descendre" un livre publié par gallimard mais pas par tataouine éditions....
    Quand aux auteurs si sensibles, ils n'ont pas l'apanache de ce sentiment. S'ils ne se maitrise pas, qu'il ne cherche pas à être reconnu publiquement. Puisque dans un public, il y a toujours les pours et les contres. S'ils ne supportent pas cela, qu'ils écrivent, mais pour leur tiroir !

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  37. J'y crois pas : tu ouvres la page des Editions Alphée, et en haut à gauche de la page d'accueil, ce magnifique slogan : "Lire c'est être libre" !!!!!!!!!!!
    PS : je voulais copier leur logo, pas moyen...

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  38. Le fer à repasser, le fer à repasser ! J'attends ce billet avec grande impatience, étant moi aussi une ménagère forcément inculte et très certainement frustrée !
    Bravo pour ta réponse toute en sobriété, j'aurais eu du mal à rester aussi... polie...

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  39. tu a lâché ton fer à repasser pour rédiger cette réponse ????
    (comment puis-je faire ? ici, c'est mon mari qui repasse !!!)

    je m'en vais aller chercher les droits des lecteurs de Pennac...

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  40. Beaucoup de choses ont été dites, donc je serai bref. Je souhaitais juste t'apporter également tout mon soutien dans cette "affaire" (ça en a désormais les proportions). J'admire beaucoup le sang-froid et la droiture avec laquelle tu as répondu à l'auteur ainsi qu'à l'éditeur. Je n'aurais pas fait mieux, et je te suis point par point.

    Je pense que le petit monde du livre laisse de côté l'avis des lecteurs anonymes, alors qu'au contraire nous sommes censés être les "clients finaux" des productions littéraires. Un écrivain qui souhaite écrire pour lui-même et se fermer aux critiques des autres n'a pas besoin d'éditeur. Qu'il garde ses écrits pour sa guilde d'intellectuels et de journalistes littéraires. Mais qu'il ne se plaigne pas de ne pouvoir vivre de son art...

    Je m'en vais de ce pas rejoindre le groupe Facebook.

    Amitiés,
    Flo_boss

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  41. C'est une réaction élitiste. Il y a d'un côté les gens qui comprennent: éditeurs, critiques professionnels, auteurs publiés. De l'autre les lecteurs, qui n'ont d'autre rôle qu'ouvrir leur porte-monnaie et fermer leur g.

    C'est une opinion parfaitement légitime et qui se défend très bien. Mais dans ce cas pourquoi s'engager dans des partenariats?

    Avec une telle opinion de ses lecteurs cet éditeur devrait se contenter d'offrir des services de presse aux critiques sensibles et rémunérés, mieux capables d'apprécier la pertinence et la profondeur de son impressionnant catalogue...

    Sur ce je vous laisse, je suis plongé dans la lecture de Ironing for Dummies (Le repassage pour les nuls - pas encore traduit en français hélas)

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  42. Quel désastre cette maison d'édition! Je suis vraiement peinée de constater le mépris avec lequel on traite le lecteur lambda... Qu'on se le dise, c'est quand même lui qui peut faire manger les auteurs et éditeurs, et au vu de cette affaire, quelque chose me dit que Mr D. va manger des patates cet hiver....
    Pour ma part lectrie avertie de Picsou magazine et autre Mickey Journal, j'attends ta note sur la notice du fer à repasser avec impatience !!

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  43. Quel désastre cette maison d'édition! Je suis vraiement peinée de constater le mépris avec lequel on traite le lecteur lambda... Qu'on se le dise, c'est quand même lui qui peut faire manger les auteurs et éditeurs, et au vu de cette affaire, quelque chose me dit que Mr D. va manger des patates cet hiver....
    Pour ma part lectrie avertie de Picsou magazine et autre Mickey Journal, j'attends ta note sur la notice du fer à repasser avec impatience !!

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  44. éditrice anonyme en colère6 avril 2010 à 00:06

    Je débarque sur ton blog et je suis atterrée par cette histoire.
    Je suis éditrice, dans une toute petite maison, que je ne citerai pas parce que l'objet de ce commentaire n'est pas de nous faire de la pub, et nous envoyons régulièrement nos livres à des blogueurs, en précisant bien justement qu'on attend des critiques sincères. S'ils n'aiment pas le bouquin, qu'ils le disent, au moins quand ils couvriront d'éloges un autre de nos livres, on saura que c'était mérité.
    Je serais l'éditrice de cet écrivain, je ne saurais plus où me cacher. J'aurais adressé mes plus plates excuses à Cynthia, remonté les bretelles à l'auteur, et en cas de refus de sa part de présenter ses excuses, j'aurais sans doute pris la décision de ne plus jamais rien publier de lui. Justement parce que l'édition, chez nous, c'est une passion !
    Pffff !
    En tout cas bravo pour ta réponse, Cynthia.

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  45. Alala affligeant!
    J'ai suivi ton affaire sur le L café et Cachou, et n'étant pas une blogueuse,mais lectrice "de base" au moins tu as quand même mon soutien! Je trouve ta réponse très juste, plus piquante que la précédente mais toujours aussi poli et bravo pour ton sang froid!
    Cette histoire montre encore une fois que les "grands littéraires" ont tout faux, et ce qui fait le succès d'un auteur se ne sont pas ses prix mais nous "pauvres lecteurs". C'est d'un ridicule consommé d'envoyer une lettre comme celle ci, ou finalement aucunes excuses n'est présentée, et elle ne fait que démontrer ce qu'on soupçonne déjà, l'argent contrôle tout. Cette lettre essaie juste de calmer la vulgarité et la suffisance de cet auteur qu'il a eu à ton égard. Et c'est franchement très moyen comme procédé !
    Quoiqu'il en soit prix, approche pour une adaptation au cinéma ou autre. Je ne lirais aucuns des livres de cet homme * que je ne connaissais pas de toute façon ^^ et tant mieux * qui ne respecte pas les lecteurs qu'ils jugent " sans cervelle" si nous n'aimons pas à l'instar des "pros" son/ ses oeuvre(s).
    Les goûts sont propres à chacun, et blogueuse ou pas, nous avons tous le droit de nous exprimer que ce soit positif ou non.
    Enfin bref, j'espère que tout cela aura des répercussions sur eux, et j'attends vraiment de voir où cela va conduire . Et ainsi éviter à l'avenir que d'autre blogueuse se fasse agresser verbalement par un auteur pour un billet "négatif" sur son livre.

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  46. Autant ton article sur les mails de Derey m'avait choqué, autant là, je nage en plein délire... Je ne reprendrai pas chaque point de ta réponse puisque tu as écrit peu ou prou tout ce que je pensais -encore une fois avec classe et calme, quoique la pointe d'agacement -d'agacerie, dirait Derey...- commence doucettement à percer.
    Ce qui est rigolo -ou désespérément triste- c'est de constater que ce monsieur B. se pique (pour le coup) d'être un vrai professionnel, et donc un lecteur éclairé (et qui, donc, sait vivre, dirait Derey...). Mais alors pourquoi perdre son temps a publié des livres sur 2012, les cranes de cristal, Michael Jackson, Brigitte Bardot, qui sont ses meilleures ventes selon sa page web? Surement de grandes fiertés éditoriales, textes de qualité sur des sujets importants et choisis par de VRAIS lecteurs professionnels (pas toi ni moi, donc...) qui eux, savent lire...
    Sinon, en tant que grand fan de BONS romans d'aventures, en ce moment, je m'envoie tout Jack London... je ne figure pas au jury du Renaudot, donc mon avis ne vaut pas tripette, mais CA, c'est de la littérature... Des bisous, Cynthia, je souhaite que cette histoire se tasse vite et que tu n'ais plus qu'à te consacrer a tes lectures et a tes impressions sur ton blog... (et j'attends le fer a repasser, naturlich...)

    yvain
    les contes de caracole

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  47. Les auteurs, espèce à protéger qu'il faut inscrire à l'annexe de la CITES ?

    Si c'est une telle souffrance d'être lu, qu'ils ne le proposent pas.

    Pauvre petit calimero.

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  48. Je ne vois qu'une chose dans cette lettre d'excuses : la responsabilité que l'éditeur vous demande d'assumer, et donc la place qu'il vous donne.
    C'est un fait, pour lui vous êtes une voix qui, sans avoir la légitimité qu'il accorde généreusement aux "vrais critiques" (qui sont sans doute les "amis journalistes" de l'auteur), une voix donc qui mérite qu'on la formate.
    C'est là où votre vraie responsabilité intervient. Refuser ce formatage. Garder son indépendance. Lire et dire, en toute transparence.
    Mais il semble bien que cette responsabilité, vous l'assumiez sans esquive.

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  49. Le fond m'indiffère. J'admets que le type a l'air plutôt puant. Mais divulguer une correspondance privée, c'est la honte. Je suppose (je n'ai pas lu les commentaires, mais bon...)) que je serai le seul à le rappeler ici...

    Ce n'est pas beau *du tout* de recopier un e-mail sur un blog. Pas beau du tout. Se défendre tout seul, c'est bien plus élégant. Ce que vous avez fait, toute blessée que vous fussiez, ressemble comme deux gouttes d'eau à une tentative ordinaire de promo de *votre* blog sur le dos d'un auteur publié (fût-il un gros con -- je le répète, ça m'indiffère, je ne raisonne pas sous le coup de l'émotion -- par définition). Si vous pensez honnêtement que ce n'est pas le cas, il suffisait alors de répondre en privé à ce monsieur, pas de crier haro sur le baudet ici.

    Mais bon, je suppose que je suis en train d'uriner dans un violon.

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  50. Je réagis peut-être à l'envers, mais moi, ça me donnerait presque envie de fermer mon blog :|

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  51. Je ne pensais pas que cette affaire irait si loin. Si malheureusement elle t'a blessée, tu peux au moins te féliciter de l'élan de solidarité que tu as suscité et de la volonté de protéger cette chose si fragile qu'est la liberté d'expression.
    La réponse de l'éditeur n'est bien entendu pas satisfaisante, tant pis pour eux, les blogueurs avaient décidé de boycotter un auteur, maintenant ils boycotteront aussi une maison d'édition.
    J'admire ta réponse, encore une fois bien construite.

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  52. Tu as bien géré dis donc... tout mon soutien !

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  53. Quelles belles excuses qui n'en sont pas...chacun a le droit d'aimer ou pas un livre et chacun a le droit de l'exprimer.

    Je ne comprends pas leurs réactions car dans ton post à aucun moment tu demandes à ceux qui te lisent de ne pas acheter ce livre ou de le brûler, non tu donnes juste ton opinion.

    Et bien, la liberté d'expression se fait de plus en plus fragile.

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  54. Ce qui me surprend le plus dans cette lettre, c'est la logique entre
    "les auteurs sont de grands sensibles" puis
    "les critiques négatives leur font du mal"
    et la conclusion qui revient à dire "ne leur faite pas savoir que leur livres sont nuls, parce que ça revient aussi à dire que nous éditeurs, nous sommes nuls".

    Publier c'est prendre un risque je suis d'accord. Ils savent donc tous que parmi les lecteurs certains ne seront pas contents. S'il ne veulent pas de critiques négatives, ils peuvent cesser de publier.

    Tiphanya
    qui a des critiques hyper négatives sur son blog car je mets un point d'honneur à parler de tout ce que je lis (en roman)

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  55. Personnellement cela m'épate que ce soit la maison d'édition qui vienne faire des excuses, alors que ce serait à l'auteur lui-même d'en faire !
    Mais le pauvre chaton a une sensibilité à fleur de peau et ne supporte pas qu'on n'aime pas son livre. C'est un peu fort quand même.

    S'il ne supporte pas la critique négative, qu'il ne se fasse pas publier ou qu'il ne les distribue qu'auprès d'un cercle de privilégiés tout dévoué à sa cause.

    Une chose est sure, c'est que cet auteur, se fait plus connaitre sur le net par sa réaction virulente et injustifiée que par son talent d'auteur.

    Tu as mon soutien !

    bonne journée
    Véro

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  56. je n'en reviens toujours pas qu'un auteur est pu faire ça. et quel égo il a ! bonne continuation à ce blog.

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  57. Je suis dépassé par des arguments du type "Vous savez, tel livre de cet auteur a été selectionné par tel jury ou encore obtenu le Goncourt !". Et alors?

    En tant que le lecteur, j'ai le droit de ne pas aimer un ouvrage.
    En tant que blogueur, j'ai le devoir de faire preuve d'honneteté auprès des lecteurs de mon blog en leur donnant ma réelle appréciation d'un livre.

    Rien n'autorise le sieur Dérey à se comporter comme un malotru sous prétexte que son ouvrage n'a pas été apprécié.

    Les excuses de la maison d'édition contre balancées de pitoyables justifications la discréditent.

    Je la place dans ma LENPL (Liste d'éditeurs à ne pas lire)

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  58. consternant ! Quel triste sire ce petit écrivaillon... gonflé comme une baudruche...

    Je note son nom afin de ne pas le lire...

    bravo pour ta réponse !

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  59. J'hallucine! Je crois que je vais aussi oublier le nom de la maison d'édition...je n'aime pas du tout leur conception de la littérature...

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  60. j'ai juste envie de dire:
    on peut être sensible sans pour autant injurier
    on peut éditer des livres mauvais juste pour le fric, malheureusement oui! et de toute façon il y a un public pour chaque chose, bonne ou mauvaise! il en va de même en musique, y en a qui écoutent loana et d'autres gainsboug! et tout cela cohabite, l'un n'empêche pas l'autre! Je ne suis pas critique musicale, pourtant après un concert je donne mon avis (qui vaut ce qu'il vaut!) je dis si j'ai aimé ou pas, point barre! Tant qu'on me médit pas et qu'on ne ment pas je ne vois pas où est le pb!
    tu dois être une blogueuse bien influente pour que l'auteur et l'éditeur se sentent si menacés par ta critique!!!
    et quand bien même tu passerais à côté d'un livre si génial, et alors??????!!!!!!!!!
    tout ça me sidère ;)
    voilà ;) post décousu mais je ne suis qu'une vulgaire ménagère de - de 50 ans alors...........
    ;)
    bon courage à toi, j'espère que tout cela ne t'affecte pas plus que ça ne devrait ;)

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  61. C'est ubuesque comme situation mais tellement représentatif d'un système de pensée archaïque encore bien présent. Il faut encore se battre, même de nos jours pour penser et s'exprimer librement. Ce droit n'est pas si acquit que ça. Ça fait peur, franchement.
    Bravo pour tes réponses polies et mesurées. Tu as également tout mon soutien.

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  62. Et si on écrivait toutes un message "fer à repasser" ?

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  63. La maison d'édition a pris le parti de son auteur à en lire ce billet... Je n'ai pas l'impression de lire une lettre d'excuse, mais plutôt une sort de publicité pour l'auteur !
    Cela me paraît assez évident que n'importe quel auteur se met "en danger" lorsqu'il décide de faire publier son livre. Les goûts de chacun sont tellement différents qu'on ne peut pas espérer avoir une critique unanime, positive ou négative. Ce qui m'a le plus étonné, c'est la virulence de l'auteur pour une simple critique(façon de parler) sur un blog écrit par une personne dont ce n'est absolument pas le métier !
    Je trouve ça dommage que la maison d'édition prenne autant la défense de l'auteur... Selon moi, il a dépassé les bornes.

    En tout cas, bravo à toi Cynthia :D Ton sang froid m'épate !

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  64. @ Tom Cantor : ????
    Votre commentaire me laisse sans voix...

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  65. @Tom Cantor : Comme je l'ai déjà signalé ailleurs, mon ambition en publiant les propos de cet auteur n'était pas d'ameuter des visiteurs sur ce blog mais de faire en sorte de dissuader les esprits échaudés d'auteurs qui s'en prennent aux blogueurs ayant osé dire qu'ils n'avaient pas aimé leur livre.

    Quitte à uriner de la sorte, j'aimerais autant que vous le fassiez ailleurs.

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  66. Je ne peux m'empêcher de sourire quand je lis d'un auteur de roman qu'il "joue sa peau" lorsqu'il écrit: peut-être ai-je mal lu, peut-être joue-t-il du pipeau?

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  67. Encore une fois, je ne sais pas ce qui me consterne le plus... Ces réactions digne d'un totalitarisme de la pensée unique ou les arguments miérabilistes dont usent encore une fois l'éditeur. Qui se cache derrière son statut d'indépendant et console l'artiste psychologiquement border-line. Quoiqu'il en soit "la lettre d'ex.." n'en porte que le nom.

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  68. "Mais dans la mesure où aujourd'hui le fait de communiquer aux autres, par cette voie merveilleuse d'internet, votre critique personnelle, vous donne aussi une responsabilité qui n'est pas seulement gratuite."

    Mais ouiiiii, que nous sommes bêtes, nous avons oublié notre devoir de réserve... Rooooh... c'est pourtant à la mode en ce moment !

    Trêve de plaisanterie : je suis consternée. Vraiment.
    Pas un pour rattraper l'autre.

    Encore une fois, bravo pour ta réponse Cynthia !

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  69. Je relis la lettre de l'éditeur et j'y retrouve ce qui, la première fois, m'avait gênée, sans que je prenne le temps de l'exprimer : en fait, j'aurais attendu de sa part une condamnation sans appel de l'attitude de "son" écrivain et des excuses en son nom, c'est tout, parce qu'il me semble qu’il n’y avait pas lieu de débattre mais juste de rappeler qu’aucune discussion ne pouvait avoir lieu si les règles élémentaires de la courtoisie n’étaient pas observées.

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  70. Comment peut-on à ce point dénigrer les lecteurs ? J'ai commencé depuis peu un blog où il m'arrive de donner mes avis ( positifs ou négatifs ) de livres que j'ai lu !

    Il me semble que ce qui fait la force du livre ce n'est pas le nombre de prix littéraires qu'il peut connaitre ni la popularité de ces derniers mais bien des lecteurs qui le lisent .

    Je suis outrée par une telle réponse d'une maison d'édition qui plus est . Je pense de toute façon que la réaction de l'auteur est tout à fait démesurée par rapport au billet écrit . Il me semble que la liberté d'expression est essentielle et que chacun d'entre nous a le droit de donner ses impressions qui plus est sur son blog.
    Que l'auteur veuille comprendre pourquoi un lecteur n'as pas aimé son livre, cela est tout à fait recevable et qu'il veuille en discuter avec lui c'est même tout à fait louable, mais il me semble qu'il y'a une ÉNORME différence entre une discussions argumentée et intelligente et un ramassis d’insultes, de préjugés ( à l'égard des belges notamment !! ) et de niaiseries . A mon sens, l'auteur n'a toujours pas compris la différence !
    Quoiqu'il en soit, bien évidemment que nous te sommes solidaires , en fait nous nous sentons tous mêlés de près ou de loin à cette malencontreuse histoire !
    Nous t'apportons et je t'apporte ici personnellement mon entier soutien !
    Et que ton blog de " ménagère " comme il s'amuse à nous nommer continue et connait encore des jours prospères devant lui !
    Voilà, je crois avoir tout dit. Sinon j'ai bien réfléchis quant au devenir de ton livre : ne pourrais -tu pas l'utiliser comme "appui" pour ton fer à repasser ( toujours une idée de ménagère :P ) . Imagine un peu tu es en train de repasser une chemise, la première manche, puis il faut poser le fer à repasser : "Papoua " est là , ensuite intervient la deuxième manche ou encore le col et là encore on le repose sur une autre page de Papoua ... Mais zut alors il risquerait d'être brûlé , quelle idée ! Ne suis je pas moi même qu'une simple ménagère ? J'en suis toujours

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  71. Merci à toi.. de rester toi, tout simplement :)

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  72. C'est vraiment la classe, cette maison d'édition (catalogue d'une qualité franchement qui plus est) ! Je viens de poster un billet chez moi à propos de cette affaire : http://www.plouf.de/blog/index.php?/archives/122-Une-lectrice-lambda-Youve-got-to-be-kidding-me-!.html

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  73. un petit billet de soutien sur mon petit blog lectures...
    quelques nouvelles???

    (et ravie d'avoir fait ta connaissance... blog que je visite hors de ces billets !)

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  74. Autant je te suis à 100% à propos de l'auteur, autant je suis plus en retrait par rapport à ta réaction suite au mail de la maison d'édition que je trouve intéressant et respectueux. Mais bon, je comprends tout à fait que tu ne partages pas mon interprétation de leur réponse.

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  75. J'ai suivi cette affaire grâce à un de mes contacts facebook, et je l'ai publiée en lien sur mon propre profil. Cet auteur et encore plus, son éditeur donnent un exemple de choix de ce que peut englober le terme "grand-guignolesque". Franchement, en lisant la lettre de mépris déguisée en soit-disant excuses de cet éditeur, je me suis marrée à gorge déployée. Le pic de ridicule a été atteint lorsqu'il invoque sa "devise", la passion d'éditer! Oulaaaa, attention, nous voilà, nous la maison d'édition indépendante et gonflée de légitimité littéraire, en pleine croisade contre les lectrices attardées et les grandes maisons d'édition qui vont tous nous bouffer (d'ailleurs j'adore comment ça se met à parler de ça alors que franchement ça a rien à voir avec le shmilblik).

    Nan mais honnêtement. Si un auteur et PIRE, sa MAISON D'EDITION ne sont pas aptes à recevoir la critique, mais qu'ils quittent le métier d'urgence parce que d'après moi, ils n'ont rien compris à la notion du champ littéraire et des acteurs de celui-ci. C'est bien triste. Et comme Mango l'a dit, cette "lettre" (j'aurais davantage appelé ça "plaisanterie" (mauvaise)) est davantage tourné vers une publicité déguisée et pire, une marque de mépris d'une condescendance rare.

    Franchement, laissons-les dans leur fange, pardon, leur succès fort de nombreux lecteurs ayant apprécié le livre (puisque le fait que de nombreux lecteurs aient apprécié interdit que d'autres ne partagent pas cet avis....)

    Je pensais vraiment que l'éditeur ferait profil bas et te donnerait raison, mais j'avoue que j'ai été soufflée. Une réponse indigne d'un acteur respectable du champ littéraire, digne peut-être d'un marchand de légumes à son étal au marché, qui dit "mes tomates elles sont bonnes, j'ai plein de clients, si t'aimes pas tu dégages". Et encore, c'est bien méchant et injuste pour les maraîchers.

    Et invoquer des belles valeurs dont ils ne connaissent visiblement rien aggrave le cas de ces éditeurs misérables.

    Quoiqu'ils en disent, en tant que lectrice qui donne un avis, c'est toi et non eux qui fais avancer la chose, en donnant un son de cloche quel qu'il soit.

    Tu as toute ma sympathie et mon soutien, et cette affaire merdique aura au moins eu le mérite de me faire découvrir ton blog que je ne connaissais pas, et ça m'a donné envie de le lire, contrairement à ce bouquin, que je laisse volontiers aux milliers, pardon, aux millions de lecteurs enthousiastes qu'il a visiblement déjà rencontré, et à son adaptation cinématographique et autres produits dérivés et porte-clefs estampillés Papoua qui ne manqueront pas d'émailler les rayons de nos magasins dans quelques mois, vu le succès planétaire auquel cette oeuvre fondamentale semble, aux dires de l'éditeur, promise.

    Continue ton chemin, et ne prête pas attention à ces âmes chagrines qui selon moi devraient faire une cure de dégonflage d'ego intensive.

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  76. Bonjour Cynthia, premier passage sur ton blog grâce à cette polémique.

    Je suis une vulgaire blogueuse mode qui parle chiffon et fer à repasser ce qui ne m'a pas empêchée d'être sensible à tes propos (ni d'être profondément choquée, puis finalement amusée, par la bêtise des propos de l'auteur comme de l'éditeur).
    Vive la liberté d'expression et vive les droits du lecteur de PENNAC (et oui, j'aime les vêtements, les fers à repasser, mais j'aime aussi lire !)
    Les personnes qui proposent des partenariats aux blogueuses devraient savoir qu'en nous offrant un livre (ou une paire de chaussures en ce qui me concerne) ils n'achètent pas notre avis, ni notre conscience et que nous restons libres de nos opinions !

    Bonne lecture ! Et bonne continuation, en espérant que tu feras de belles rencontres avec des auteurs qui ont autre chose dans le ventre que de la haine et du mépris pour ceux qui n'aiment pas leur plume !!!

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  77. J'ai lu les billets, les réactions et tout le toutim, c'est sans hésitation que j'ai rejoint le groupe FB qui te soutient !

    L'éditeur reconnait implicitement que la blogosphère a une influence sur le public... Ce n'est pas faux mais ce n'est pas complètement vrai non plus...

    Encore heureux qu'on ait le droit de dire : "ca ne me plait pas !"

    Grrrrrrrr !

    Du coup je met ton blog dans mes favoris ;) j'ai hâte de lire le mode d'emploi du fer à repasser ;)

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  78. Ta réponse est excellente bravo !! Je n'en reviens pas de cette polémique, et de cette violence. A croire cet éditeur les auteurs sont des petites choses qu'ils faut ménager pffft n'importe quoi !! et bien j'ai une amie qui est une écrivaine connue et les mauvaises critiques qu'elle lit sur les blogs et ailleurs elle les encaisse en disant "On a le droit de ne pas aimer mon livre et de le dire" même si ça ne lui fait pas plaisir mais comme elle n'est pas en sucre elle s'en remet !!!! Les bloggueurs ne sont pas des cireurs de pompes ! Tu mérites le soutien de tous les bloggueurs pour ton courage d'avoir si bien répondu à ces attaques.

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  79. Enfin, vu comment ce type écrit comme ses pieds (il faut le dire!) je ne pense pas qu'il puisse juger de l'aptitude de la ménagère de moins de 50 balais (hoho) à donner un avis éclairé sur un livre.

    Je dis ça parce qu'il me semble essentiel de lancer quelques petites insultes/insinuations basses et gratuites de temps en temps dans ce genre de conflit, pour se maintenir au niveau de l'adversaire, toussa.

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  80. Déçu.
    Oui, je l'avoue je suis déçu.
    Déçu par le billet originel que, après toute cette histoire polémique que je viens de découvrir, déçu donc par le billet originel que je suis allé lire.
    Me pourléchant déjà les babines, je m'attendais à voir le sieur JCD étrillé, déculotté, rétamé, ...
    Mais non. Un billet bien sage, expliquant les raisons de ton avis !
    Franchement, le sieur JCD vient de se mettre à dos une bonne partie des blogolecteurs. Et les éditions Alphée en rajoutent avec leur tract publicitaire. Tant pis pour eux.
    À moins que cela ne fasse partie d'une nouvelle stratégie de promotion ? Après tout, jamais on n'aurait autant parlé de ce bouquin !

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  81. Cette "lettre" d'excuse ressemble à beaucoup de choses sauf à une lettre d'excuse.

    Il aurait, je pense, suffit que la maison d'édition se contente de présenter des excuses au nom de l'auteur (qui d'ailleurs pourrait en présenter lui même), mais ce monsieur B avait visiblement le besoin de trouver une excuse au comportement de son auteur. Bien mal lui en a pris, je pense!

    Ce qui est triste là dedans, c'est que la maison d'éditions comme l'auteur, à cause de leurs réactions, "se tire une balle dans le pied" : qui voudra d'eux dans leur bibliothèque maintenant?!

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  82. Je viens seulement de prendre connaissance de la polémique, ayant été un peu loin des blogs ces derniers jours! Je n'en reviens pas de la stupidité primaire et insultante de cet homme o_O

    Bien qu'arrivant après la tempête je t'envoie plein d'ondes de soutien et de réconfort! Bises.

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  83. Bonjour,

    Je n'ai pas lu le livre en question, et en effet la réponse de l'éditeur est particulièrement à côté de la plaque.

    Cela dit, votre billet initial était tellement inepte et inintéressant que je comprends la virulence de l'auteur. Votre critique ne contient pas le moindre argument, pas la moindre analyse... juste des appréciations sommaires à partir de critères frivoles (j'aime/j'aime pas tel sujet, telle écriture...). Bref, on est dans le degré zéro de la critique...
    Je pense que l'auteur n'a pas réagi contre le fait que vous n'ayez pas aimé son livre, mais contre la futilité crasse et auto-satisfaite de votre compte rendu de lecture...

    J'espère que vous publierez ma réaction au même titre que l'avalanche de messages de "soutien", les uns plus niais que les autres...

    En vous souhaitant de bonnes et saines lectures de livres traitant de sujets sympathiques et avec plein de jolies couleurs sur la couverture...

    Cordialement,
    DM

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  84. Pour répondre aux quelques commentaires n'appréciant pas la "légèreté" de la critique négative de Cynthia sur ce livre, je souhaite ajouter ceci :
    Chaque livre, CD, spectacle ... mis PUBLIQUEMENT en VENTE sans quelconque restriction, dans le but avoué de rémunérer / d'enrichir le ou les créateurs, est l'objet d'une critique libre et ouverte, également sans restriction, de la part de quiconque ACHETE ce "produit" (offert ensuite à ... Cynthia).
    Libre à l'acheteur de "consommer" 1% ou 100% d'un produit payé entièrement.
    La seule lecture des passages cités par Cynthia me suffise également pour juger négativement cet ouvrage (et son auteur).
    Telle est ma liberté et, sans être critique littéraire, les centaines de libres que j'ai lus et appréciés me renforcent dans mon jugement.
    Je ne suis pas un inconditionnel d'INTERNET (trop de déviations), mais quel coup de pouce à la liberté d'expression !
    leboblo

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  85. Dan :
    C'est bien beau tout ça mais vous, vous en pensez quoi des fers à repasser ?

    Entre la prose infecte de l'écrivain et les tournures niveau CP de l'éditeur, moi je crois que Cynthia a un bel avenir dans l'écriture, et de l'humour en plus, ce que vous et vos amis n'avaient pas cher Dan...

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  86. Et en guise d'excuse, l'éditeur ne t'envoie même pas un exemplaire dédicacé de l'ouvrage? ^__^

    En tout cas, on commence sérieusement à croire à l'influence des blogs pour réagir de la sorte...

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  87. En tant que grande lectrice, dont la vie entiere tourne autour de la lecture, de la litterature et du monde des livres en general , je suis attristée par cette reponse atterrante et manifestement irreflechie(et completement irrespectueuse envers les gens comme moi - oui je le prends personnellemment) de cet editeur .Tant de betises dans une si belle profession...Votre reponse est heureusement parfaite, mais il n'empeche que je risque d'y reflechir à deux fois avant d'acheter, comme d'habitude, des douzaines de livres tous les mois tant cette reponse me laisse une impression nauséeuse et malsaine.On touche le fond là quand même.

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  88. C'est quand même incroyable que la maison d'édition pense que tu "descends" le livre. A croire qu'ils n'ont pas bien lu ta critique. Je ne comprends pas où est le problème.Tu dis juste que c'est un livre qui ne te plait pas à toi personnellement et en plus tu précises qu'il pourrait surement plaire à d'autres lecteurs.
    Pas mal l'idée de la critique du fer à repasser ;-)

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  89. dans cette histoire, finalement, c'est toi qui leur fait de la pub ! La réaction de l'auteur me semble être celle de quelqu'un qui veut justement attirer la critique... Personne ne devait s'intéresser suffisamment à son livre pour qu'il prenne la peine de répondre à ton post.

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  90. un peu en retard mais j'suis contente d'en avoir eu vent ... encore un soutien pour toi cynthia.

    J'ai juste envie de dire un p'tit truc par rapport au fait que tu es publié ses emails ... tout le monde devrait partir du principe qu'un mail envoyé à une personne peut être lu par tout le monde ... au final c'est comme si on disait tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler.

    Tu as eu raison de les publier comme tu as eu raison de dire ce que tu pensais du livre avec tes mots, ta sensibilité ...

    après j'pense pas que ca lui fasse de la pub meme si on en parle, au contraire ... et il en est de même pour sa maison d'éditions ... on est des "petites merdes mais on pèse lourd"

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  91. La violence appelant la violence, impulsivement on se dit "gros con", puis, on reprend ses esprits et on se dit "qui est JC D..." , hormi le fait qu' il partage ses initiales avec le genial distributeur des sanisettes de rues ? . Quant a "se mettre en danger" et " risquer sa peau",si ce monsieur veut vivre a l' abri, qu' il arrete donc de publier !

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  92. Bravo Cynthia pour cette réponse ! J'arrive en retard après l'écume...lol... mais je partage totalement ta façon de penser et la LIBERTE que tout lecteur peut avoir face à un livre; et si l'écrivain ne peut supporter les critiques alors je pense qu'il vaut mieux qu'il arrête d'écrire...!!! Quant aux propos de l'éditeur (qui ne prêche que pour sa paroisse) il n'arrive pas à "sauver" son écrivain "à l'âme sensible"...
    JADE

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  93. Cynthia, je découvre cette mésaventure bien plus tard que les autres. Cependant, je voulais te faire part de mon soutien totale. Car si tu ne peux plus t'exprimer sur ton blog quant à tes lectures favorites ou au contraire, celles que tu n'as pas aimé, où iras-tu alors ? Personnellement, je trouve ta réponse remarquable. Je n'aurai sûrement pas fait autant, je pense ! Bonne continuation. Tiboux

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